Macro
US
13H00 : MBA demandes prêts hypothécaires NOV16 précdt 12.6%
14H30 : Nvlles demandes allocations chômage NOV17 410K précdt 439K
14H30 : Demandes continues NOV10 3342K précdt 3334K
14H58 : Markit US PMI preliminary NOV 51.0 précdt 51.3
15H45 : bien être des consommateurs bloomberg NOV18 précdt -33.1
15H45 : attentes économiques bloomberg NOV précdt -7
15H55 : confiance michigan NOV F 84.5 précdt 84.9
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) devrait selon toute probabilité voir sa note de crédit dégradée dans le courant de la semaine, ce qui lui permettrait de relancer son projet de nouvelle émission obligataire, après que la France, son deuxième pays garant, s’est vu retirer son triple A par Moody’s. Le FESF a annoncé mardi qu’il reportait une émission d’obligations à trois ans libellées en euro, en raison d’un problème de garantie. Les nouvelles émissions du FESF doivent être garanties par des pays de la zone euro disposant de la même note, ou d’une note supérieure, à celle du Fonds, qui est noté « AAA ». Or la note souveraine de la France a été dégradée lundi soir à « Aa1 » par Moody’s Investor Service. « Le FESF est actuellement dans l’impossibilité de poursuivre [son projet] tant que ce problème technique n’aura pas été résolu », a expliqué Christophe Frankel, directeur financier et vice-président du FESF, dans un communiqué.
Le président de la Réserve fédérale HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Ben%20Bernanke »Ben Bernanke a prévenu mardi que la reprise de l’économie américaine risquait d’être remise en cause par une persistence des désaccords au Congrès sur le budget.HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Ben%20Bernanke »Ben Bernanke a déclaré que les Etats-Unis pourraient bénéficier d’une croissance solide en 2013 si démocrates et républicains parviennent à s’entendre à temps pour éviter le « mur budgétaire » et que la HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=FED »Fed poursuivrait sa politique de soutien.Le président de la Réserve fédérale a noté que l’incertitude entourant les négociations budgétaires et fiscales pesait déjà sur les marchés financiers et risquait de faire replonger l’économie américaine dans la récession. »De telles incertitudes ne pourront être qu’aggravées par les désaccords et les délais », a-t-il souligné dans un discours qu’il devait prononcer devant l’Economic Club of New York. »A l’inverse (..) un plan pour résoudre les problèmes budgétaires à long terme sans affecter la reprise pourrait permettre à la nouvelle année d’être très bonne pour l’économie américaine.Ben Bernanke a redit que la ligne de conduite de la Fed était de conserver ses taux de référence à un niveau proche de zéro au moins jusqu’à la mi-2015, sans donner de détail sur l’emploi qu’elle fera l’année prochaine de son plan d’assouplissement quantitatif.
Grèce
Les ministres des Finances de la zone euro et les représentants du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE) se sont séparés mercredi matin sans avoir trouvé d’accord sur les moyens à mener pour réduire la dette grecque à un niveau soutenable de 120% du PIB, d’ici 2020.Après près de douze heures de négociations, les représentants des différentes composantes de la « troïka » ont dû se résoudre à prévoir une nouvelle réunion, la troisième du mois, le 26 novembre, afin d’obtenir le consensus nécessaire au versement d’une nouvelle tranche d’aide à la Grèce.
Portugal
Le Portugal reste confronté à des risques économiques « considérables » et le succès de son plan d’aide international dépend aussi des réformes de la zone euro, a estimé mardi le Fonds monétaire international (HYPERLINK « http://lesechospedia.lesechos.fr/fmi.htm?xtor=SEC-3167″FMI) au lendemain d’un nouveau satisfecit accordé à Lisbonne par ses créanciers.
« La perspective à court terme est incertaine et les défis économiques à long terme demeurent », a estimé le FMI tout en soulignant que le sort du Portugal, sous assistance financière internationale depuis mai 2011, était étroitement lié à la situation en zone euro.
« Le succès du programme d’aide dépendra aussi des réformes que les responsables européens mettront en oeuvre pour surmonter les problèmes de la zone euro », a ainsi souligné le FMI.
Hongrie
Un accord sur une aide financière entre la Hongrie et le Fonds monétaire international (FMI) n’interviendra probablement pas avant 2013, a indiqué mardi le gouvernement hongrois. « Les chances d’un accord encore en 2012 sont minces », a reconnu Mihaly Varga, le ministre sans portefeuille responsable des négociations avec le FMI dans un entretien à la radio nationale MR1.Les discussions entre la Hongrie et le FMI pour un prêt de quelque 15 milliards d’euros –au point mort depuis des mois– pourraient toutefois se débloquer en décembre, a assuré M. Varga.
Japon
Les exportations japonaises ont reculé pour le cinquième mois consécutif en octobre, le ralentissement de l’activité en Chine et la faible demande mondiale continuant de peser sur les ventes à l’étranger de la troisième puissance économique mondiale.Signe que l’économie nippone s’enfonce dans la récession, les exportations ont reculé de 6,5% en octobre par rapport à l’année précédente, soit bien plus que le recul de 4,9% attendu par les économistes.Confronté à une faible demande et à l’appréciation du yen, le Japon enregistre en octobre un déficit commercial pour le quatrième mois d’affilée, de 549 milliards de yens (5,2 milliards d’euros), un chiffre nettement supérieur aux attentes à 360 milliards de yens.
Les exportations à destination de la Chine, premier marché d’exportation du Japon, ont reculé de 11,6% le mois dernier après avoir chuté de 14,6% en septembre, la Chine boycottant les produits japonais en raison d’un conflit territorial.
News
Obligataire : Le premier gestionnaire mondial de fonds obligataires, Pimco, a cédé de la dette allemande et française au profit d’obligations italiennes et espagnoles, a déclaré mardi Andrew Bosomworth, le patron de la gestion de portefeuille de Pimco en Allemagne, lors d’une conférence du secteur bancaire.Les bunds ne procurent pas un rendement suffisant, en particulier le titre à 10 ans, dont le taux est proche de 1,5%, tandis que les obligations françaises sont trop chères, a affirmé Andrew Bosomworth. Les obligations italiennes et espagnoles sont soutenues par la BCE, ce qui les rend plus intéressantes, a-t-il ajouté. Pimco, qui est détenu par l’assureur allemand Allianz (ALV.XE), est en train d’acheter des titres italiens et espagnols, a-t-il indiqué. Interrogé sur l’opportunité d’investir dans les emprunts d’Etat, le responsables a répondu « oui et non », en expliquant que le prix devait être adéquat. La France bénéficie de sa proximité avec l’Allemagne, a-t-il déclaré. « Si l’on regarde cependant l’économie [de la France], elle ressemble plus à celle des pays d’Europe du Sud. Pour cette raison, le prix n’est pas approprié ». Les propos du responsable interviennent après la décision lundi soir de l’agence de notation Moody’s Investors Service de dégrader la note souveraine de la France d’un cran, à Aa1. Moody’s a assigné une perspective négative à sa notation.
BANQUES: Moody’s Investors Service a déclaré dans la nuit de mardi à mercredi que les perspectives et les notes de crédit des principales banques françaises ne seraient affectées par le déclassement de la note souveraine de la France. Les seules banques qui ont pâti de la perte du « triple-A » français sont Crédit Mutuel, Crédit Industriel et Commercial et Crédit Mutuel Arkea, dont l’agence de notation a abaissé la perspective de « stable » à « négative ». Les notes de ces établissements financiers, à « Aa3 », ont été confirmées. « Les notes et perspectives des autres banques françaises notées par Moody’s ne sont pas affectées par la décision de crédit de ce jour », a déclaré l’agence d’évaluation dans un communiqué.
SNCF : La SNCF va dévoiler dans les prochains jours un plan d’économies visant à réduire ses coûts de 200 à 300 millions d’euros, a-t-on appris mardi auprès du groupe ferroviaire confirmant une information du quotidien Les Echos.Auditionné devant l’Assemblée nationale, le président de la SNCF Guillaume Pépy a expliqué que ce plan d’économies, qui s’étalera sur trois ans, ne se ferait pas au détriment du service public ou de « la présence humaine auprès des usagers », indique le quotidien financier dans son édition à paraître mercredi.Ces économies ont notamment pour but de rembourser en partie la dette du système ferroviaire français, précise le journal.
DANONE : annonce le succès du lancement d’une émission obligataire d’un montant de 750 millions d’euros et d’une maturité de 5 ans.
Cette opération permettra à Danone de diversifier ses sources de financement et d’allonger la maturité de sa dette tout en profitant des conditions de marché favorables ‘ indique le groupe.Cette émission obligataire est à un taux équivalent à mid swap + 30 points de base et un coupon de 1,125%.Elle a été largement souscrite par une base d’investisseurs diversifiée. Danone est noté A- stable par Standard & Poor’s et A3 stable par Moody’s.
SAFT : a remporté un contrat majeur, d’une durée de cinq ans, auprès de l’Agence américaine de logistique de la défense (Defense Logistics Agency, DLA) portant sur la fourniture de batteries BA 5590 Lithium‐dioxyde de soufre (Li‐SO2) à l’armée de terre, de mer et de l’air américaine ainsi qu’au corps des Marines.Les batteries BA 5590 sont utilisées pour de multiples applications militaires portables tels que les radiocommunications et les systèmes de surveillance. Avec ce contrat, Saft couvrira 100% des besoins de l’armée américaine en batteries de ce type. Il s’agit d’un contrat à quantité indéterminée portant sur une période de cinq ans et d’un montant maximal de 98 millions de dollars. Selon ses termes, les commandes seront enregistrées en fonction des besoins, la première étant attendue pour le milieu de l’année 2013.
ZODIAC : Annonce viser à nouveau une croissance organique de son chiffre d’affaires en 2012-2013, malgré une base de comparaison élevée, à la faveur des augmentations de cadences de production d’avions.Propose une hausse du dividende à 1,40 euro par action pour l’exercice clos le 31 août dernier, contre 1,20 euro pour 2010-2011.Zodiac a dégagé un résultat opérationnel courant annuel en hausse de 26,4% à 486,4 millions d’euros, soit une marge de 14,1% (+0,1 point) et son résultat net part du groupe a progressé de 33,8% à 318,9 millions d’euros.
Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice d’exploitation de 481 millions d’euros et un bénéfice net de 314 millions, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.Le groupe avait déjà publié à la mi-septembre un chiffre d’affaires annuel de 3,44 milliards d’euros, donnant une croissance organique de 14,4%, au-dessus de son objectif de « plus de 10% ».
HP : Hewlett Packard (HP) a annoncé mardi une charge exceptionnelle de 8,8 milliards de dollars (6,9 milliards d’euros) liée au rachat l’an dernier du britannique Autonomy, qu’il accuse d’avoir truqué ses comptes, un dossier qui a précipité ses comptes dans le rouge et fait chuter son cours de Bourse.Egalement affecté par le ralentissement du marché informatique, le groupe américain, qui avait racheté Autonomy l’an dernier pour 11,5 milliards de dollars, explique que l’énorme charge inscrite dans les comptes de son quatrième trimestre résulte d' »indélicatesses, d’erreurs et de déformations sur les performances financières futures attendues » de la société britannique.
Il ajoute avoir transmis le dossier à la HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=SEC »SEC et à la FSA, les autorités financières américaines et britanniques, avec l’intention d’intenter les procédures judiciaires nécessaires pour récupérer « ce que nous pourrons pour nos actionnaires ».
Une source proche de la situation a précisé dans la soirée de mardi que le FBI avait ouvert une enquête à San Francisco, de concert avec la Securities and Exchange Commission (SEC), sur les malversations alléguées dans le cadre du rachat d’Autonomy.
Conséquence de cette charge: les comptes trimestriels se soldent par une perte nette de 6,85 milliards de dollars, soit 3,49 dollars par action, contre un bénéfice de 239 millions (12 cents/action) un an plus tôt.HP a parallèlement fait état d’une baisse de 6,7% de son chiffre d’affaires à 29,96 milliards de dollars sur le trimestre clos fin octobre, le quatrième de son exercice fiscal 2012. Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S donnait un CA de 30,43 milliards.Le titre HP a perdu près de 12% à la clôture de la séance à la Bourse de New York
BASF : La société s’est mis d’accord avec la société norvégienne Pronova BioPharma, spécialiste des acides gras oméga-3, pour un rachat à 12,50 couronnes norvégiennes par titre, ce qui valorisera cette entreprise environ 664 millions d’euros. Le géant allemand dispose déjà d’engagements portant sur 60% du capital environ. La transaction devrait être finalisée au 1er trimestre 2013.
VEOLIA ENVIRONNEMENT : Annonce mercredi la finalisation de la vente de ses activités déchets solides aux Etats-Unis au groupe ADS Waste Holdings pour un montant total représentant une valeur d’entreprise de 1,9 milliard de dollars (environ 1,49 milliards d’euros).
Le département américain de la justice a approuvé cette cession jeudi, sous condition que certaines activités de collecte de déchets soient cédées dans le cadre de la réglementation anti-trust. La finalisation de cette cession réduit la dette nette de Veolia Environnement d’environ 1.840 millions de dollars (environ 1.440 millions), contribuant au programme de cessions d’actifs du groupe de cinq milliards sur 2012-2013.
EADS : Moody’s Investors Service a confirmé dans la nuit de mardi à mercredi la note de crédit « A1 » d’EADS en dépit de l’abaissement de la note souveraine de la France, actionnaire du géant de l’aéronautique et de la défense.
ALCATEL LUCENT : L’agence de notation Moody’s a annoncé mardi avoir placé la note d’HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/bourse/synthese.jsp?code=FR0000130007&place=XPAR&codif=ISIN »Alcatel-Lucent sous revue pour un éventuel abaissement.L’équipementier est actuellement noté B2 par l’agence de notation. Moody’s justifie sa décision par « des inquiétudes croissantes sur l’absence d’amélioration au troisième trimestre ».L’agence a également revu à la baisse ses prévisions pour le second semestre 2012, en terme de rentabilité et de cash flow. L’HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Allemagne »Allemagne et la France ont conclu un accord prévoyant que chacun des deux Etats détienne à terme 12% du capital d’HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/bourse/synthese.jsp?code=NL0000235190&place=XPAR&codif=ISIN »EADS, rapporte mardi le quotidien allemand Handelsblatt.Citant des sources gouvernementales, le journal note qu’en incluant l’HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Espagne »Espagne, qui détient 5,5% du groupe d’aéronautique et de défense, les Etats actionnaires contrôleraient environ 30% du capital au total.Les gouvernements allemand et français n’ont pu être joints dans l’immédiat. HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/bourse/synthese.jsp?code=NL0000235190&place=XPAR&codif=ISIN »EADS s’est refusé à tout commentaire.
Brokers
Berenberg a relevé de 62 à 65 euros son objectif sur biomerieux, suivi à « conserver ».
Bernstein abaisse lafarge de « performance de marché » à « sousperformance ».
UBS retire la Scor de sa liste recommandée européenne.
DG : Prix baissé à 38 par HSBC