Bonjour, Macro US Pas de chiffres L’Union européenne donne à Chypre jusqu’à lundi pour trouver les quelques six milliards d’euros nécessaires pour compléter son plan de sauvetage, sous peine d’un effondrement de son système financier qui entraînerait sans doute son éviction de la zone euro.Signe qu’il commence à se préparer au pire, le gouvernement chypriote a demandé au parlement de l’autoriser à instaurer un éventuel contrôle des mouvements de capitaux, qui pourrait lui permettre de freiner un exode des fonds déposés dans les banques du pays.La Banque centrale européenne a en effet prévenu les dirigeants chypriotes que, faute de solution, elle cesserait dès le 25 mars de fournir des liquidités d’urgence aux établissements bancaires de l’île. Au même moment, un haut responsable de l’UE a déclaré à Reuters que, faute d’accord sur une taxation des dépôts, Chypre devrait fermer purement et simplement ses banques les plus importantes et alors quitter la zone euro. »Si le secteur financier s’effondre, alors le pays devra tout simplement subir une dévaluation très significative et, face à cette situation, il n’aura pas d’autre issue que celle d’avoir sa propre monnaie », a déclaré ce responsable. Moody’s Investors Service a annoncé jeudi avoir abaissé de « B3 » à « Caa1 » sa note attribuée à la dette souveraine d’HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=%C3%A9gypte »Egypte, évoquant des conditions politiques instables et estimant que les risques d’un défaut du pays s’étaient accrus. L’économie égyptienne est en crise depuis le renversement d’Hosni Moubarak en 2011, le gouvernement du président Mohamed Morsi étant confronté à une érosion des réserves de changes, une activité touristique en forte baisse, un déficit budgétaire qui se creuse à grande vitesse et à de fréquentes éruptions de violence. »Plus de deux ans après la révolution égyptienne, la persistance de conditions politiques instables ont sensiblement affaibli l’économie égyptienne », a précisé Moody’s, qui attache une perspective négative à sa note. Italie L’Italie a fortement relevé jeudi ses objectifs de déficit et d’endettement pour 2013 et 2014, en disant vouloir injecter des liquidités dans l’économie pour soutenir l’activité.Le pays augmentera sa dette de 40 milliards d’euros sur ces deux années en réponse à la récession, a précisé Vittorio Grilli, ministre de l’Economie du gouvernement sortant de Mario Monti, qui table désormais sur une contraction de 1,3% du produit intérieur brut en 2013.La prévision gouvernementale était jusqu’ici de -0,2%.Du fait de cette révision et pour permettre le remboursement par l’Etat de dettes commerciales contractées auprès d’entreprises privées, le déficit budgétaire sera finalement de 2,9% du PIB cette année au lieu d’un précédent objectif de 1,8%, a ajouté Vittorio Grilli. Adjudications Hier, Après l’Espagne, la France se présentait sur le marché souverain obligataire. Et comme son voisin ibérique, Paris a vu ses taux d’emprunts reculer. L’AFT a émis 5 Milliards d’euros de à échéance 2015 à un rendement moyen de 0,32% contre 0,41% le mois dernier. La demande a représenté 2,34 fois l’offre contre 3,31 auparavant. 2,99 MdsE de à échéance 2018 ont également été vendus à un taux moyen de 0,89% contre 1,12% le 21 février. Le ratio de couverture a atteint 2,54 contre 2 précédemment. Nouvelle adjudication réussie pour Madrid. L’Espagne qui souhaitait lever 4 Milliards d’euros de dette à moyen et long terme a finalement émis 4,15 MdsE avec des taux en baisse et une forte demande. Dans le détail, le Trésor a émis 1,16 Milliards d’euros d’obligations à échéance 2015 à un taux moyen de 2,275% contre 2,54% le 21 février. 1,03 MdE de bons à échéance 2018 ont également été vendus à un rendement moyen de 3,557% contre 3,572% le 7 mars. Enfin, 2,33 MdsE de bons à échéance 2023 ont été émis à un taux moyen de 4,898% contre 4,917% au début du mois. News Au quatrième trimestre 2012, l’activité a accéléré dans les économies émergentes, mais les économies avancées n’en ont pas bénéficié commente l’INSEE dans une note de conjoncture ce vendredi matin. Au contraire, l’activité dans ces pays a été affectée par un mouvement marqué de déstockage, et a ainsi fléchi (-0,2% après +0,3%). En outre, la demande intérieure a été pénalisée aux États-Unis par la chute de la consommation publique, alors que la demande privée était dynamique.Au premier trimestre 2013, tant les enquêtes de conjoncture, qui indiquent une amélioration quasi générale du climat des affaires, que les premières données d’activité disponibles, laissent attendre un rebond marqué dans les économies avancées (+0,4%). Leur activité serait toutefois freinée au deuxième trimestre 2013 (+0,2%), notamment aux États-Unis sous l’effet de la consolidation budgétaire.La demande extérieure adressée à la France se redresserait donc au premier semestre 2013, mais serait moins dynamique que le commerce mondial. En effet, elle resterait pénalisée par la faiblesse persistante de la demande intérieure dans la zone euro, malgré le dynamisme de l’activité en Allemagne stimulé par le rebond de l’investissement et des exportations. Le redressement des exportations françaises resterait donc modéré, et ce d’autant plus que l’euro s’est globalement apprécié depuis mi-2012. En France, la demande intérieure resterait atone, si bien que l’activité serait quasiment stable au premier semestre (0,0% au premier trimestre puis +0,1% au deuxième). SECHE ENVIRONNEMENT : EDF a démenti, à la mi-journée, tout projet de reprise de la Saur en collaboration avec Séché Environnement. Dans son édition du jour, ‘Le Monde’ soulignait que Joël Séché, le président du groupe éponyme, cherchait à convaincre l’énergéticien de l’appuyer dans son projet de prise de contrôle du numéro trois français de l’eau, dont il détient 33%. Le quotidien cite une lettre du 5 mars adressée à EDF, dont il s’est procuré copie, dans laquelle le patron de Séché évoque des « entretiens » à poursuivre en vue d’une « solution de reprise commune ». Une porte-parole d’EDF a démenti à Bloomberg, à la mi-journée, l’étude d’un tel scénario. Le dossier Saur est au coeur d’une bataille depuis plusieurs trimestres, entre Séché, présent au capital mais qui n’a pas les moyens de prendre le contrôle, le Fonds Stratégique d’Investissement, qui est entré au tour de table pour éviter la faillite d’un acteur majeur de l’eau en France, et les créanciers de l’entreprise, rentable mais surendettée. En début de semaine, les banques créancières, au nombre de 63 et menées par le trio HYPERLINK « http://www.boursedirect.fr/recherche-valeur.php?val=BNP%20Paribas »BNP Paribas, RBS et BPCE (53% de la dette), auraient présenté un plan leur conférant la totalité du capital du holding de contrôle, HIME, selon les informations du ‘Figaro’. Le hic, c’est que le Fonds Stratégique d’Investissement (38% du capital) voit le mouvement d’un oeil critique, car il estime que la solution n’est pas pérenne pour l’entreprise, même si les financiers se sont engagés à maintenir le management actuel et son projet. Le problème, récurrent, de la Saur est un surendettement massif par rapport à ses ressources opérationnelles. Les banques créancières ont prévu de s’assoir sur une fraction minoritaire de leurs créances, d’en convertir une bonne partie en actions et d’en maintenir le solde, selon le quotidien. Pour ne rien arranger, le FSI et Séché sont à couteaux tirés depuis des mois, le second reprochant au premier de ne pas l’avoir soutenu financièrement quand il s’était agi d’exercer une option de prise de contrôle de la Saur, le premier contestant en parallèle la gestion du dossier par le second. ALSTOM :Le groupe d’ingénierie HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/bourse/synthese.jsp?code=FR0010220475&place=XPAR&codif=ISIN »Alstom a indiqué mardi avoir « signé avec 18 banques internationales un avenant pour étendre la période de tirage de sa facilité revolving confirmée de garanties bancaires jusqu’en juillet 2016, et augmenter son montant de 8,275 milliards d’euros à 9 milliards d’euros pour refléter la croissance des activités du groupe ». Le groupe a précisé dans un communiqué que « cette extension lui permettra de bénéficier d’une capacité confirmée, en plus des nombreuses lignes non confirmées, pour couvrir ses besoins en garanties bancaires des trois prochaines années ». ARCELOR MITTAL : Les groupes sidérurgiques HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/bourse/synthese.jsp?code=LU0323134006&place=XAMS&codif=ISIN »ArcelorMittal et Voestalpine (VOE.VI) ont confirmé jeudi que leurs bureaux avaient été perquisitionnés par l’autorité allemande de la concurrence, qui enquête sur de possibles ententes dans le secteur de la fourniture d’acier au secteur automobile. L’autorité avait indiqué en février avoir perquisitionné les locaux de trois entreprises du secteur de l’acier, sur quatre sites dans les Länder allemands de Bade-Württemberg, de Bavière et de Rhénanie du Nord – Westphalie. Le premier groupe sidérurgique allemand, HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/bourse/synthese.jsp?code=DE0007500001&place=XFRA&codif=ISIN »ThyssenKrupp (TKA.XE), est également visé. HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/bourse/synthese.jsp?code=LU0323134006&place=XAMS&codif=ISIN »ArcelorMittal, numéro un du secteur en Europe, a affirmé qu’il coopérait avec les autorités concernées, mais n’a pas souhaité apporter d’autres commentaires.Un porte-parole du groupe autrichien Voestalpine a indiqué que son bureau de vente à Munich avait été perquisitionné. THALES : a remporté le contrat de maintenance du matériel de validation des titres de transport pour la totalité du réseau Transilien de la SNCF. Il s’agit d' »un important contrat de service », dit Thales. Le réseau couvert porte en effet sur près de 400 gares comprenant 4.300 équipements et systèmes associés ; 17.000 interventions sont prévues chaque année. Outre l’entretien classique du réseau, Thales offrira un système d’information permettant un suivi permanent des interventions via un portail Internet. Il s’agit d’une technologie de type web 2.0 avec utilisation de mobiles. Le montant du contrat n’est pas spécifié, mais sa durée s’étend 4 ans. « Nous sommes très satisfaits d’étendre notre contrat de maintenance à la globalité du réseau de la SNCF, et non plus aux seuls équipements fournis par Thales. La solution que nous avons proposée permet à la SNCF de suivre, prévoir et visualiser à distance toutes les interventions. Elle offre ainsi un service plus efficace aux voyageurs », explique Laurent Eskenazi, directeur des activités billettiques de Thales. VEOLIA : Veolia Eau vient de signer un contrat significatif avec K+S Potash Canada pour développer l’ingénierie d’une nouvelle filière de production de potasse en Saskatchewan, province de l’ouest du Canada. Les technologies HPD d’évaporation-cristallisation de Veolia Eau constitueront une part importante de l’infrastructure et permettront au client de produire près de trois millions de tonnes par an de potasse dès 2023.Au Canada, K+S Potash Canada, filiale du groupe K+S, un des tout premiers producteurs mondiaux de sels et de fertilisants, a choisi d’intégrer la solution HPD d’évaporation-cristallisation dans le coeur du process de sa nouvelle mine de potasse Legacy Project. HAVAS : vient de publier ses résultats 2012. Des comptes qui ressortent supérieurs aux attentes des analystes, bien que le bénéfice net soit un peu court. Le géant du conseil en communication enregistre un Résultat Opérationnel Courant annuel de 240 ME en 2012 contre 220 ME un an plus tôt, matérialisant une marge opérationnelle courante de 13,5% contre 13,4% en 2011, soit une amélioration de 10 points de base grâce en particulier à une bonne maîtrise des charges d`exploitation. Le Résultat Opérationnel est de 219 ME contre 197 ME en 2011, soit une marge de 12,3% contre 12%. Le Résultat Net Part du Groupe ressort à 126 ME, en progression de +5%. Les revenus de 1,778 MdE (+8% et 2,1% en organique) étaient déjà connus. Le consensus de place était positionné à 236 ME de résultat opérationnel courant, soit 13,3% de marge. Le bénéfice net était anticipé à 133,5 ME. Le Conseil d`Administration a décidé de proposer à la prochaine Assemblée Générale Mixte des actionnaires un dividende de 11 centimes, au même niveau que l`année 2011. David Jones, CEO de Havas, souligne : « 2012 a été une belle année pour Havas qui a vu sa rentabilité progresser, sa structure évoluer et une croissance solide dans les marchés stratégiques… Malgré une économie européenne qui reste incertaine, nous sommes confiants sur notre capacité à assurer des résultats solides et à créer de la valeur pour nos actionnaires sur le long terme ». PERNOD RICARD: Les ventes de HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/bourse/synthese.jsp?code=FR0000120693&place=XPAR&codif=ISIN »Pernod Ricard pour le nouvel an chinois ont été plus modérées qu’en 2012, a fait savoir jeudi le groupe, tout en confirmant tabler sur une croissance à deux chiffres en Asie sur neuf mois.Zone clé pour le numéro deux mondial des spiritueux derrière Diageo, l’Asie comptait pour 41% de ses ventes et 46% de ses profits opérationnels au premier semestre, à fin décembre 2012. En HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Chine »Chine, premier marché de Pernod après les Etats-Unis, les ventes progressent « à deux chiffres » après une hausse de 18% sur six mois, a indiqué jeudi le responsable de la zone Asie, Pierre Coppéré, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes.Ces déclarations ont pesé sur le titre en Bourse, qui perdait 4,5% à 95,45 euros en fin de séance, dans un marché en recul de 1,3%, mais aussi sur son concurrent HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/bourse/synthese.jsp?code=FR0000130395&place=XPAR&codif=ISIN »Rémy Cointreau (-2,3%), très exposé au cognac en HYPERLINK « http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Chine »Chine. BOLLORE : Le groupe Bolloré propose le versement d’un dividende de 3,10 euros par action, dont 2 euros d`acompte déjà versés en septembre 2012 avec faculté de recevoir le dividende en actions. Dans le cadre de la poursuite de la simplification de la structure du Groupe, le Conseil d`administration a également décidé de mettre en oeuvre un retrait obligatoire sur les actions Plantations des Terres Rouges non-détenues par le Groupe, assorti d`une Offre Publique d`Echange. Le prix indicatif serait de 2.000 euros (soit un montant maximum de 64 ME) et la parité de 7 actions Bolloré pour 1 action Plantations des Terres Rouges. Le groupe Bolloré a fait état hier soir de résultats 2012 en forte progression, avec un résultat opérationnel de 407 Millions d`euros, en hausse de 39% (3% hors Havas), malgré la hausse importante des dépenses consacrées au stockage d`électricité (batteries, véhicules électriques) et au lancement d`Autolib`. Le Résultat net part du Groupe ressort ainsi à 669 ME pour un chiffre d`affaires de 10,2 Milliards d`euros, en hausse de 20% (+9% à périmètre et taux de change constants). L’Ebitda atteint 750 ME, en augmentation de 50% grâce à la forte croissance des résultats des activités transport et logistique, à l`amélioration des résultats des médias et à la contribution d`Havas. VOLVO : D’après l’agence Reuters, HYPERLINK « http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202528492788-volvo-s-allie-au-chinois-dongfeng-pour-devenir-numero-un-des-poids-lourds-532619.php »le constructeur automobile suédois aurait été victime, en 2011 et 2012, d’une vaste tricherie concernant ses ventes de véhicules en Chine, organisée par les concessionnaires. Sous pression pour atteindre des objectifs, environ la moitié de ces derniers auraient gonflé leurs chiffres de ventes en 2011, ce qui avait poussé Volvo à affirmer avoir écoulé au total 47.000 voitures, alors que la réalité aurait été légèrement inférieure à 40.000. Contrecoup positif pour le groupe, les concessionnaires auraient procédé à un maquillage inverse en 2012, afin de pouvoir présenter des stocks cohérents, et auraient donc diminué leurs performances l’an dernier. Au final, ce sont près de 46.000 Volvo qui auraient été vendues, et non pas 41.989 comme initialement annoncé. Cette découverte n’aurait pas d’impact sur les résultats financiers du groupe, qui effectue ses calculs sur ses ventes aux concessionnaires, et non pas sur les ventes aux particuliers. NIKE : Nike a publié jeudi un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes grâce à une amélioration de ses marges et fait état d’une hausse de ses commandes pour les mois à venir, des annonces saluées par un bond de 8% de son action. Brokers GDF SUEZ : amélioré à sur pondérer par HSBC EDF : prix cible baissé à 16 par HSBC VEOLIA : prix cible augmenté à 12 par HSBC AUBAY : Goldman Sachs est sorti du capital et ne détient plus aucune action